Nouveau cap : Tiphaine, de la course au large à fleuriste éco-responsable

Nouveau cap : Tiphaine, de la course au large à fleuriste éco-responsable

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Nouveau cap : Tiphaine, de la course au large à fleuriste éco-responsable

Dans l’épisode 4 de Nouveau cap, Tiphaine nous raconte comment elle est devenue fleuriste.  Voici plus de détails sur les dispositifs d’aide et les structures qui l’ont aidée à se reconvertir.

Tiphaine, fleuriste éco-responsable à Plescop (56)
Tiphaine, fleuriste éco-responsable à Plescop (56) © Cathy Marion

Nouveau CAP - Ils ont osé changer de métier !

#4 Tiphaine, de la course au large à fleuriste éco-responsable

Image de l'audio

Tiphaine Turluche a troqué un métier où elle passait son temps dans l’avion à faire le tour du monde… pour la production de fleurs locales. 

Après des études en école de commerce, elle commence à travailler dans l’univers de la course au large. « C’était des années complètement folles où tu ne sais pas où tu vas dormir le jour d'après. Sur 180 jours, j'en passais moins de 60 en France et donc tous les autres, c'est soit des nuits en avion ou soit des nuits à l'hôtel », explique-t-elle. 

Fin d’un cycle, préoccupations environnementales, constat de déracinement : Tiphaine a plusieurs déclics qui la poussent à se diriger vers autre chose. Elle décide de se lancer dans la vente de fleurs locales près de Vannes (56), à contre-courant d’un marché où 90 % des fleurs vendues en France viennent de l’étranger. Créée en 2020, son entreprise, Les bottes d’Anémone, emploie aujourd’hui 4 personnes.

Pour mener à bien son projet, Tiphaine a pu compter sur le soutien de plusieurs structures qui lui ont permis d’accéder à des aides, des prêts ou des formations. Dans cet article, nous vous expliquons en détail les dispositifs et les acteurs dont elle a parlé dans l’épisode.

Les programmes & dispositifs

Émergence 
Proposé par Entreprendre au féminin Bretagne, Émergence s’adresse aux femmes qui ont l’envie ou le projet d’entreprendre. Ce programme s’articule autour de mises en situation et de découverte d’outils. La formation s’étale sur 10 jours et 74 heures.

Woman act boost 
Proposé par l’association Empow’Her,  Woman act boost est un parcours d’accompagnement à destination de femmes qui portent des projets entrepreneuriaux à impact positif sur l’environnement et la société dans son ensemble. Il est accessible dans plus d’une dizaine de pays et décliné en 3 formules pour s’adapter au niveau de développement de chaque projet.

Lire notre dossier : Tout savoir sur l'entrepreneuriat

Les cafés de la création
Organisés par le Crédit agricole, les cafés de la création sont des rencontres informelles entre des acteurs de la création d’entreprise (avocats, comptables, accompagnants, etc.) et des personnes qui souhaitent entreprendre. Ils sont gratuits et ont lieu partout en France.

Accélérateur
Le parcours « Accélérateur » permet de faire bénéficier aux entrepreneurs de conseils d’experts, entrepreneurs eux-mêmes, pour développer la croissance de leur entreprise. Il a été initié par la fondation Le Roch les Mousquetaires. En complément de ce parcours, il en existe également un appelé « Déclencheur » pour les porteurs de projets qui hésitent à se lancer.

Les structures d’accompagnement

Entreprendre au féminin Bretagne
Entreprendre Au Féminin Bretagne (EAFB) est une association qui accompagne les parcours professionnels des femmes en les aidant à développer leurs compétences entrepreneuriales. Formation, sensibilisation, mise en réseau, EAFB possède 4 antennes départementales.

Empow’Her
Empow’Her est un réseau international d’organisations dédiées à
l’autonomisation sociale et économique des femmes. Pour mener à bien sa mission, l’ONG passe par la création de communautés, la formation à l’entrepreneuriat, la réalisation de partenariats, etc.

Tiphaine, fleuriste éco-responsable à Plescop (56)
Tiphaine, fleuriste éco-responsable à Plescop (56) © Cathy Marion
Autres

Entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS)
Entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS) est un agrément donné aux entreprises qui poursuivent un objectif d'utilité sociale. Pour l’obtenir, il faut respecter certains critères concernant l'objet de l'entreprise ou la rémunération de ses dirigeants. Il permet en échange de bénéficier de certains avantages fiscaux.

Lire notre dossier : Évolution professionnelle, mode d’emploi

Société à mission
La qualité de société à mission est attribuée aux entreprises qui intègrent des objectifs sociaux et/ou environnementaux dans leurs statuts et ajustent leur mode de fonctionnement en conséquence. Ce sont majoritairement des PME mais on trouve aussi des sociétés cotées en bourse (Danone, Frey, etc.). 

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