Entrepreneuriat : des réseaux dédiés aux femmes

Entrepreneuriat : des réseaux dédiés aux femmes

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Entrepreneuriat : des réseaux dédiés aux femmes

Pour faciliter l’entrepreunariat des femmes, des structures dédiées les accompagnent dans leurs démarches de création, de reprise et de développement d’entreprises. 

Réunion de travail entre femmes
Entrepreunariat : des réseaux dédiés aux femmes © Christina @ wocintechchat.com / Unsplash

Les femmes représentent 12% des chef·fes d’entreprise de PME et d’ETI.1  « Ce qui est frappant, c’est que plus la taille de l’entreprise est grande, moins on trouve de femmes à leur tête », explique Élise Tissier, directrice de BPI France Le Lab. Pourtant, elles sont nombreuses à se placer dans une dynamique entrepreneuriale : 1 femme sur 4 contre 1 homme sur 3.2 Pour faciliter leur entrée dans le monde de l’entrepreneuriat, des réseaux entièrement consacrés aux femmes existent en Bretagne (Entreprendre au féminin Bretagne, Femmes de Bretagne, Les Premières, etc.). 

Gagner en confiance 

Virginie Lux a créé son entreprise en 2020. La même année, elle participe à la formation Émergence proposée par Entreprendre au féminin Bretagne (EAFB). Grâce à cette formation, elle a pu obtenir des éléments concrets relatifs à la gestion de son entreprise : « j’ai obtenu plein d’éléments me permettant d'avoir une vision globale (développement de l’entreprise, changement de statut, aspects financiers, etc.). Ça m'a permis d'être beaucoup plus confiante par rapport à mon projet. » 

Se créer un réseau et s’entraider

L’accompagnement technique n’est pas le seul intérêt de l’association. « Le soutien entre entrepreneures est important, surtout quand on travaille seule. EAFB m'a également permis de me créer un réseau », poursuit-t-elle.

Convaincue par la raison d’être de l’association, Virginie Lux y est désormais bénévole. « Je propose des ateliers, des after-works ou des petits-déjeuners. Ça me permet de me faire connaître mais aussi de connaître d'autres professionnelles qui peuvent m'aider personnellement ou professionnellement.» 


Même constat pour Virginie Artus-Audoucet, auteure jeunesse et libraire, qui est membre de Femmes de Bretagne. Arrivée au lancement de l’antenne de Surzur, elle a apprécié « de faire connaissance et de s'apporter les choses les unes aux autres en fonction de nos centres d'intérêt et de nos affinités ».

Elle avait ainsi du mal à comprendre le fonctionnement de la TVA pour les entreprises. « J'ai mis un mot à ce sujet dans le groupe de discussions de Femmes de Bretagne, une adhérente m'a appelée et m'a permis de bien comprendre la notion » poursuit-elle.

Partager des problématiques communes

 « Je participe à un atelier de co-développement. Il y autant de réunions que de participantes. A chaque réunion, l'une d'entre nous vient avec une problématique en lien avec son domaine professionnel et on y réfléchit toutes ensemble. »

Ces organisations uniquement féminines permettent d’aborder certaines questions plus spécifiques. « Au-delà de la question professionnelle, nous avons des problématiques communes comme la vie familiale ou la légitimité. » explique Virginie Artus-Audoucet

Ce que confirme l’étude menée BPI Lab : « le poids du genre reste prégnant pour le travail domestique et familial, pour lequel les dirigeantes peuvent moins s’appuyer sur leur conjoint, contrairement aux dirigeants. »

Sources :

1 BPI France Le Lab, Dirigeantes et dirigeants de PME-ETI – quelles différences ?  Ce chiffre ne comprend pas les très petites entreprises.
2 Créatrice ou ex-créatrice, porteuse de projet ou qui a l’intention d’entreprendre. BPI France, Indice entrepreneurial français 2021 : les femmes & l’entrepreneuriat

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