Commerçant/e en alimentation

Épicier, crémier, primeur... dans sa boutique, le commerçant en alimentation vend les produits qu'il a achetés à des grossistes ou à des producteurs. Il veille à les mettre en valeur pour attirer le client qu'il fidélise par un service impeccable.

Métiers du commerce de détail alimentaire spécialisé : Nicolas, primeur

Le métier en détail

Sélectionner les produits

Fruits et légumes, produits diététiques, épicerie fine... quel que soit le type de produits, le commerçant en alimentation s'occupe d'abord de l'approvisionnement. Il sélectionne les fournisseurs et les producteurs afin de réaliser des achats au meilleur rapport qualité-prix. Certains professionnels s'approvisionnent directement sur les marchés en gros où ils peuvent choisir leurs produits. Une fois la commande passée, ils veillent à ce que la marchandise parvienne au point de vente dans les meilleurs délais.

Gérer les stocks

Dans un commerce d'alimentation, les denrées périssables doivent être enregistrées et conservées très soigneusement. Les autres produits sont rangés dans la réserve, puis étiquetés. Par ailleurs, le commerçant en alimentation consacre une partie de son temps au remplissage des rayons et à la présentation des vitrines. Il effectue chaque jour le rangement et le nettoyage du magasin.

Doper le chiffre d'affaires

Le commerçant accueille les clients, les renseigne, les aide à choisir un produit frais, avant d'encaisser les paiements. La vente peut s'accompagner de dégustations, de démonstrations ou d'opérations de promotion destinées, par exemple, à faire connaître un nouveau produit. Service et amabilité font partie intégrante du métier.

Un rythme soutenu

Petite échoppe, boutique, grand magasin, marché couvert ou de plein air : les lieux de vente sont variés, avec des conditions d'exercice assez différentes. Un point commun : des horaires généralement lourds. Lorsque le commerçant est installé à son compte, la gestion et la comptabilité nécessitent de rester au magasin après la fermeture, ou d'arriver tôt le matin. Et, en période de fêtes, les commandes arrivent en quantité importante : le travail peut se prolonger tard dans la soirée. Il faut ouvrir le magasin le samedi, parfois le dimanche, afin d'offrir un service complémentaire à celui des grandes surfaces.

Tout au long de l'année

Le travail s'effectue généralement debout, parfois dans l'humidité et le froid, nécessaires pour la conservation des aliments frais. Il faut en outre mettre les produits en place, certains pouvant être lourds. Une tenue spécifique peut être exigée pour des raisons d'hygiène, de promotion particulière ou dans des commerces spécialisés notamment pour les produits régionaux (blouse, gants, bottes, coiffe...).

Métier de contact

Si les équipes sont réduites, les échanges avec la clientèle sont nombreux, sans oublier les contacts avec les fournisseurs ou les producteurs pour l'achat des marchandises.

Sens des contacts

Le commerçant en alimentation doit consacrer du temps à ses clients. La qualité du service et l'amabilité comptent plus que tout. La patience, la psychologie et le goût des contacts sont donc indispensables. Il doit également entretenir de bons rapports avec ses fournisseurs auprès de qui il peut être amené à demander des délais de paiement, une livraison en urgence, etc.

Bon gestionnaire

Bon vendeur, le commerçant est aussi un excellent gestionnaire. Entre les commandes, les stocks, les retours pour cause d'invendus et la comptabilité des recettes, son sens de l'organisation et sa rigueur doivent s'exprimer quotidiennement. Il doit savoir s'adapter et même anticiper à la fois les besoins de sa clientèle et ses commandes pour éviter les ruptures de stock.

Polyvalence et souplesse horaire

La maîtrise des gestes techniques spécifiques aux produits alimentaires a bien sûr de l'importance mais, dans les petits commerces, l'esprit d'entreprise prime. Le commerçant en alimentation est avant tout une personne polyvalente, dynamique, qui ne compte pas ses heures, et accepte de mettre " la main à la pâte ", la semaine mais aussi le week-end. Une bonne résistance physique est par ailleurs conseillée.

Il existe de nombreuses formations adaptées aux métiers de vendeur et de commerçant en alimentation. Le niveau de formation nécessaire varie en fonction de la taille du magasin.

Niveau CAP

CAP équipier polyvalent de commerce ; boulanger ; boucher , charcuterie-traiteur ; pâtissier ; chocolaterie-confiserie ; poissonnier écailler ; glacier fabricant.

Niveau CS

CS vendeur conseil en alimentation ; boulangerie spécialisée ; techniques du tour en boulangerie et en pâtisserie ; pâtisserie de boutique

Niveau bac

Bac pro métiers du commerce ; technicien conseil vente en alimentation option produits alimentaires ; technicien conseil vente en alimentation option vins et spiritueux ; poissonnier écailler traiteur ; boulanger pâtissier ; boucher charcutier traiteur.

Niveau bac + 2

BTS management commercial opérationnel.

BTSA technico-commercial option alimentation et boissons

Niveau bac + 3

BUT techniques de commercialisation.

Salaire

Salaire du débutant

À partir du Smic

Intégrer le marché du travail

Des jours meilleurs

Depuis le début des années 2000, le nombre de magasins d'alimentation s'est stabilisé face à la concurrence agressive des super et hypermarchés, et de nouvelles niches sont apparues : épiceries fines et spécialisées, commerce bio, etc. Le commerçant en alimentation doit s'adapter sans cesse à la demande pour s'imposer et durer.

Alimentaire : un secteur porteur

Face à la concurrence des grandes surfaces, les commerces de détail proposent des services supplémentaires : horaires souples, réalisation de plats prêts à emporter, livraison, formats spécifiques... On assiste au développement de commerces alimentaires de moins de 120 m2 et des petits libres-services employant moins de 4 salariés. Le secteur compte 300 000 entreprises employant plus de 1 million de salariés.

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