En double licence, Lynn étudie le droit et l’histoire de l’art
En double licence, Lynn étudie le droit et l’histoire de l’art
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Double licence Droit-Marché de l’art
Étudiante en double licence Droit-Marché de l’art à Quimper, Lynn souhaite poursuivre ses études dans un master recherche en histoire de l’art, dans le but de devenir enseignante-chercheuse.

Au lycée à Bourges, Lynn a passé un bac général en choisissant les spécialités « Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques » (HGGSP), « Sciences économiques et sociales » (SES) et « Humanités, littérature et philosophie » (HLP). Elle a également suivi l’option « Droit et grands enjeux du monde contemporain » et a ensuite intégré la double licence Droit-Marché de l’art où elle est en troisième année aujourd’hui.
Lynn a choisi de suivre une formation en droit, tout en étudiant une matière qui la passionne, l’histoire de l’art. Objectifs : approfondir sa culture générale, et ouvrir son esprit au monde artistique. « En suivant la double licence, j’ai découvert de nouvelles facettes de moi-même, et c’est ma plus grande fierté », explique Lynn. « Poursuivre mes études dans une telle formation m’a révélé mes passions. J’ai découvert ce que je veux faire plus tard. »
Cette double licence destine les étudiants au marché de l’art et au métier de commissaire-priseur. Elle forme des juristes qui travailleront dans les organismes culturels français et internationaux. En première et deuxième année, les étudiant·es bénéficient d'un parcours aménagé, qui associe des enseignements fondamentaux en droit et en histoire de l'art. En troisième année, ils peuvent s’inscrire dans les deux licences, ce qui leur permet d'obtenir une double licence en droit et en histoire de l'art.
« À l’origine, je souhaitais devenir avocate dans les droits de l’Homme, puis dans la propriété intellectuelle. C’est en 3e année de licence que j’ai décidé de me tourner vers la recherche en histoire de l’art contemporain et de la photographie afin de devenir enseignante-chercheuse », explique Lynn.
« L’université de Quimper propose cette formation peu commune en France », décrit l’étudiante. « J’ai préféré cette faculté parce que je n’étais pas prête à aller dans une fac trop grande, et j’ai senti un accueil chaleureux et convivial quand je suis allée aux portes ouvertes, ce qui m’a plu. »
En double licence, les étudiant·es suivent des cours d’histoire de l’art antique, médiéval, moderne et contemporain et des matières de droit privé et de droit public. Il y a souvent des travaux de groupe sous forme d’oraux qui nécessitent de longues recherches. L’avantage de ces travaux est d’acquérir une aisance à l’oral qui est moins travaillée en licence classique de droit, où les exercices écrits sont privilégiés.
« Les cours auxquels nous assistons nous apportent une grande ouverture d’esprit et une nouvelle façon de voir le monde dans lequel nous vivons : on ne peut qu’en sortir transformé. »
Il est possible de faire un stage à partir de la 2e année en droit, en histoire de l’art ou dans un métier mêlant les deux matières, comme le métier de commissaire-priseur par exemple. « Le projet que je vise après mes études en double licence serait de faire des recherches qui pourraient, à travers l’angle de l’histoire de l’art, changer la vision de la société sur chaque individu. Le droit m’a ouvert les yeux sur la situation juridique des uns et des autres, et l’art est le plus grand moyen d’expression qui puisse exister selon moi. »
Les conseils de Lynn aux lycéennes et lycéensL’organisation, c’est la base« Dès que vous avez des pauses entre les cours, ou que vous terminez plus tôt, il faut travailler pour ne pas avoir une pile de devoirs à faire le week-end. Mais l’organisation, ce n’est pas inné. Pour ma part, je pense que c’est en 3e année que je l’ai vraiment maîtrisée. Alors pas de stress, et notez bien tout ce que vous avez à faire sur un calendrier, un agenda, etc. » Privilégiez le sommeil pour de meilleurs résultats« Lorsqu’on ne dort que très peu durant toute une semaine, il est impossible de suivre, dans de bonnes conditions, un cours, même s’il s’avère le plus passionnant au monde ! Souvent, on a des cours d’une durée de 3 ou 4 heures. Il faut tenir le coup ! Même pour les examens finaux, soyez malins et dormez-bien en vous créant une routine de sommeil. » Soyez persévérant·es« Durant les trois années de licence, il arrive qu’on ait des facilités dans une licence plus que l’autre. C’est normal. On peut aussi parfois rater un examen malgré de longues révisions. Il faut se dire que ce n’est pas grave, et que l’on fera mieux la prochaine fois. La persévérance est donc un atout nécessaire pour suivre la double licence. Alors il ne faut pas abandonner au premier raté. » |
Pour découvrir plus d'informations sur cette formation et la liste des établissements qui la proposent en Bretagne, rendez-vous sur la fiche formation.
Cet article a été réalisé par un·e étudiant·e dans le cadre du programme Brio.