Recherche médicale : une orientation vers une licence en sciences de la vie pour Calypso

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Licence Sciences de la vie, parcours Biologie moléculaire, cellulaire et physiologie

Recherche médicale : une orientation vers une licence en sciences de la vie pour Calypso

Après un baccalauréat général à dominante scientifique, Calypso a suivi une première année de Parcours d'accès spécifique santé (PASS) avant d’intégrer une licence Sciences de la vie, parcours Biologie moléculaire, cellulaire et physiologie (BMCP).

Calypso est étudiante à l'université de Rennes.
Calypso est étudiante à l'université de Rennes. © Brio

Calypso a 21 ans. Après avoir obtenu un baccalauréat avec les spécialités “ Sciences de la vie et de la terre”, “Physique-chimie” et l’option “Mathématiques complémentaires”, elle a suivi une première année de PASS, dans l’optique de suivre une deuxième et troisième année en licence d’accès santé (LAS) en biologie environnement chimie du vivant. Cette première année en PASS ne s’est pas faite avec une grande conviction au départ. Cependant, dès sa première année, un enseignement en neurosciences a été une révélation : elle a découvert qu’il était possible de contribuer au domaine de la santé par la recherche, grâce à des études en biologie. Elle a donc poursuivi dans ce domaine.


PASS OU LAS, DEUX VOIES D’ACCÈS AUX ÉTUDES DE SANTÉ  

Pour accéder aux études de chirurgie dentaire, médecine, maïeutique (sage-femme) ou pharmacie, plusieurs voies sont possibles selon le profil et le projet de l’étudiant·e :  

le PASS (parcours d’accès spécifique santé). Cette formation d’un an comprend une majeure santé et une mineure hors santé (par ex : droit, lettres, etc.). La majorité des enseignements concernent donc le domaine de la santé, l’option suivie en mineure correspond aux points forts de l’étudiant·e et à ses autres projets éventuels.  

La LAS (licence avec option «accès santé»). C’est une licence qui comprend une majeure disciplinaire hors santé (par ex : économie, histoire, gestion, etc.) et une mineure santé. La majorité des enseignements correspond à une discipline hors santé mais les enseignements suivis dans le domaine de la santé apportent les compétences nécessaires à la poursuite d'études en santé.  

• Certaines universités acceptent également des étudiants venant de formations paramédicales. 

Etude du corps humain et de différentes pathologies

Au cours de sa licence, elle a exploré divers domaines de la biologie cellulaire et moléculaire notamment la génétique, la physiologie (étude des fonctions et des propriétés des organes et des tissus des êtres vivants), la toxicologie (étude des effets des substances toxiques sur l’organisme), ou encore les neurosciences. Ces disciplines lui ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du corps humain ainsi que l’origine de pathologies telles que la maladie d’Alzheimer, le diabète ou encore l’apnée du sommeil. Ces matières l’ont particulièrement intéressée pour son orientation.  

Pour Calypso, l’un des aspects les plus complexes de ce cursus a été de choisir son projet d’orientation. En effet, il ne suffit pas de sélectionner un domaine général comme la santé, l’agronomie ou la cosmétique, il faut aussi affiner son projet en choisissant une spécialisation, par exemple la génétique, l’immunologie ou la recherche clinique dans le secteur de la santé.

Développer des expériences au-delà de l’université

Cette licence impose un rythme de travail soutenu, avec une grande part de travail personnel : « il est essentiel de profiter des années universitaires pour développer d’autres compétences que les seules compétences académiques. S’engager dans des associations ou avoir une activité professionnelle permet de diversifier son profil, ce qui est un véritable atout pour candidater en master ou pour une future recherche d’emploi », explique Calypso.

Aujourd’hui, l’étudiante souhaite travailler dans la recherche et le développement, afin de participer à l’innovation scientifique et à l’élaboration de nouvelles approches thérapeutiques, dans l’espoir d’améliorer la prise en charge des patient·es et le traitement de pathologies. 

Les conseils de Calypso aux lycéennes et lycéens

Soyez assidu·e

“ D’abord l’assiduité : elle est indispensable pour ne pas se laisser dépasser. ”  

Ne pas se comparer aux autres

“ Il faut éviter de se comparer aux autres, car chacun avance à son rythme, avec ses propres méthodes et difficultés. ”

Il faut s’accrocher

“ Au départ, il faut s’accrocher car la première année est très généraliste et théorique mais, après le choix de parcours, les années suivantes deviennent bien plus passionnantes car on se spécialise et on personnalise son parcours. ”

 

Retrouvez plus d'informations sur cette formation et la liste des établissements qui la proposent en Bretagne dans la fiche formation correspondante.

Cet article a été réalisé par un ou une étudiante dans le cadre du programme Brio
 

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