Après sa licence, Thyssem souhaite poursuivre dans le domaine de la santé

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Licence Sciences sanitaires et sociales

Après sa licence, Thyssem souhaite poursuivre dans le domaine de la santé

Étudiante en troisième année de licence Sciences sanitaires et sociales, Thyssem envisage de poursuivre vers un diplôme d'État d'infirmier dans le cadre de la licence Accès santé (LAS).

Le bâtiment de la faculté de santé de l'UBO à Brest.
Le bâtiment de la faculté de santé de l'UBO à Brest. © Brio

Après avoir obtenu un bac scientifique avec les spécialités « Physique-chimie » et « Sciences de la vie et de la terre », Thyssem a intégré la licence Sciences sanitaires et sociales (3S) dans le cadre de la licence Accès santé (LAS). « J’ai décidé de suivre cette licence car les problématiques de santé m’intéressent et je souhaite contribuer à la résolution de celles-ci », explique l’étudiante.

PASS OU LAS, DEUX VOIES D’ACCÈS AUX ÉTUDES DE SANTÉ

Pour accéder aux études de chirurgie dentaire, médecine, maïeutique (sage-femme) ou pharmacie, plusieurs voies sont possibles selon le profil et le projet de l’étudiant·e :

le PASS (Parcours d’accès spécifique santé). Cette formation d’un an comprend une majeure santé et une mineure hors santé (par ex : droit, lettres, etc.). La majorité des enseignements concernent donc le domaine de la santé, l’option suivie en mineure correspond aux points forts de l’étudiant·e et à ses autres projets éventuels.
La LAS (licence avec option «accès santé»). C’est une licence qui comprend une majeure disciplinaire hors santé (par ex : économie, histoire, gestion, etc.) et une mineure santé. La majorité des enseignements corresponde à une discipline hors santé mais les enseignements suivis dans le domaine de la santé apportent les compétences nécessaires à la poursuite d'études en santé.
• Certaines universités acceptent également des étudiants venant de formations paramédicales.

Une formation généraliste et pluridisciplinaire

La licence 3S est centrée autour des enjeux sociaux de santé publique. Les étudiant·es travaillent des matières diverses dans le domaine des sciences biologiques et médicales (physiologie, environnement, épidémiologie, statistiques) et dans celui des sciences humaines et sociales (sociologie, droit, psychologie, communication, informatique). 

L'objectif est d'acquérir des connaissances pour comprendre le fonctionnement des institutions, des organisations et des politiques au croisement des secteurs médical et social. « Mes matières favorites sont les biostatistiques et les matières biomédicales. J’ai eu des difficultés au début à trouver une bonne méthode de travail. Je ne savais pas trop comment réviser les matières car j’éprouvais des difficultés dans les matières rédactionnelles lorsque j’étais au lycée. J’ai alors opté pour un temps de travail personnel assez élevé avec en moyenne 10-15h par semaine (entre les rendus, les projets de groupe, l’apprentissage des cours et les entraînements aux annales) », décrit l’étudiante.

En tant que licence avec Accès santé, cette formation offre la possibilité de rejoindre les études de santé (médecine, odontologie, maïeutique, pharmacie). Des passerelles avec les IFSI (Instituts de formation en soin infirmier) du Finistère sont notamment possibles. « Dans le dernier semestre, il y a un stage d’observation à effectuer dans un lieu que l’on souhaite, de préférence en lien avec son projet d’orientation », explique Thyssem.

Des effectifs réduits qui permettent de créer du lien

« Nous sommes en moyenne une petite centaine d’étudiants en première année puis l’effectif chute à la moitié en dernière année. Les professeurs sont à l’écoute ce qui permet un échange et une proximité avec nous », décrit l’étudiante.

Beaucoup de temps est consacré aux travaux de groupes, avec souvent des oraux notés à la fin. L’emploi du temps alterne des cours magistraux et des travaux dirigés. Une journée type de cours commence à 9h et se termine à 17h. « On peut avoir des trous dans la journée qui peuvent servir à s’exercer et à appliquer le cours, en groupe réduit », conseille Thyssem.

La poursuite d’études peut se faire dans des masters en direction et management des établissements médico-sociaux, santé publique, prévention en santé ou encore risques dans le secteur du travail. « Dans mon cas, je pense poursuivre mes études dans le milieu médical, notamment me réorienter vers le métier d’infirmier. La première année de la licence propose justement des unités d’enseignement optionnelles afin de préparer l’admission en IFSI à la fin de la deuxième année », conclut Thyssem.
 

Les conseils de Thyssem aux lycéennes et lycéens 

Renseignez-vous au maximum en amont sur votre filière

« Vous avez à disposition des salons d’orientations, des immersions, les portes ouvertes des établissements, des possibilités de faire des stages. Recherchez des informations sur le site internet, contactez des étudiants de la filière. Les options sont infinies, j’ai envie de dire ! »

Un travail régulier et un approfondissement de ses connaissances

« Mon petit tip : réviser régulièrement à petite dose, par exemple, revoir un cours chaque soir (ou tous les deux jours) et revoir l’ensemble des cours de la semaine le week-end. J'apprécie de réviser en groupe et de varier mes techniques d’apprentissage. Ça permet de gagner en motivation. »

Se rapprocher des associations étudiantes

« La licence a son association étudiante, comme beaucoup de formations. Elle propose des annales (très utiles pour se préparer aux partiels), un dispositif parrain/filleul (un étudiant de deuxième ou troisième année entre en contact avec un néo-étudiant et l’accompagne sur son année), des soirées et des rencontres entre les promotions. Cela permet de rencontrer du monde. »

 

Retrouvez plus d'informations sur cette formation et la liste des établissements qui la proposent en Bretagne dans la fiche formation correspondante.

Cet article a été réalisé par un ou une étudiante dans le cadre du programme Brio

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