Mathis, d’un projet dans l’armée à une licence d’histoire-géo

Mathis a obtenu un bac scientifique dans le but de passer les sélections de l’armée de l’air pour devenir pilote. En attendant les résultats, il s’est inscrit à l’université en licence d’histoire-géographie et il y a pris goût. « Malgré ma passion pour l’histoire depuis longtemps, je ne me voyais pas l’étudier après le bac. C’est en arrivant en licence d’histoire et en voyant cette nouvelle façon d’étudier que j’ai décidé de continuer dans cette voie », explique-t-il. 

Le but de la licence d’histoire-géographie est de donner aux étudiant·es les connaissances et les outils nécessaires à l’étude, la critique et la compréhension de l’histoire à travers tous les âges. Les futurs historiens et historiennes apprennent ainsi à analyser et restituer leurs connaissances historiques sous la forme d’oraux, de commentaires de documents historiques ou de dissertations. Le pôle d’histoire de l’université de Bretagne occidentale à Brest est à taille humaine, permettant ainsi une proximité avec les enseignant·es.

Proche du centre de recherche bretonne et celtique (CRBC), il permet également aux étudiant·es d’avoir accès à de nombreux documents d’études historiques, mais aussi de suivre des cours uniques comme l’histoire de la Bretagne. « J’ai choisi d’étudier à Brest d’abord pour des questions géographiques, mais j’ai vite pris goût à cette ville et à son université de bord de mer », affirme Mathis. 
 

Cette licence permet aux étudiant·es d’aborder plusieurs facettes de l’histoire avec les quatre périodes que sont l’Antiquité, le Moyen Age, l’époque moderne et contemporaine. L’archéologie, la géopolitique, la géographie, l’histoire de l’art permettent également aux étudiant·es de consolider leurs connaissances. Composé de cours magistraux et de travaux dirigés, le parcours d’histoire-géographie met en avant le travail de groupe et la prise de parole autour de sujets divers comme l’histoire économique, politique, militaire, religieuse…

Le travail personnel est un facteur de réussite au même titre que la participation aux cours. L’étude des langues étrangères se poursuit également permettant aux futurs historiens de s’ouvrir aux travaux de chercheurs étrangers.

« Pour les lycéens qui s’intéressent à l’histoire, que cela soit sur une période précise ou dans sa globalité, je ne peux que leur conseiller cette formation qui a suscité chez moi, comme chez beaucoup d’amis étudiants, un profond enrichissement historique et intellectuel », décrit Mathis. 

Retrouvez plus d'informations sur cette formation et la liste des établissements qui la proposent en Bretagne dans la fiche formation correspondante.

Cet article a été réalisé par un ou une étudiante dans le cadre du programme Brio.