Comment devenir enseignant·e ?
Comment devenir enseignant·e ?
Sommaire du dossier
Sommaire du dossier
- Giulia Sacco, chercheuse au CNRS
- Lucie Cazard, élève en école d’ingénieurs
- Feriel Abderrahmane, doctorante en génie électrique
- Caroline Fernandez, ingénieure cybersécurité
- Sandrine Thuillier, professeure des universités en mécanique
- Amélie Lurton, ingénieure conception & développement
- Comment entrer en école d’ingénieurs ?
- Comment devenir enseignant·e ?
- Carte des écoles d’ingénieurs de Bretagne
Professeur·e des écoles, de collège et de lycée, enseignant·e-chercheur·euse, enseignant·e spécialisé·e : des dizaines de milliers de personnes évoluent dans ces métiers aujourd’hui en Bretagne. L’accès à la profession, le nombre de disciplines exercées et l’âge des apprenants varient beaucoup d’un métier à l’autre. Explications.
Vous aimez transmettre vos connaissances, créer ou exploiter des ressources pédagogiques, créer des situations d’apprentissage ? L’enseignement est fait pour vous. Différents métiers, généralement liés à la fonction publique, permettent d’enseigner.
Le·la professeur·e des écoles est la personne qui exerce en maternelle et en école élémentaire. Il enseigne majoritairement à des élèves de 3 à 11 ans. Ce métier nécessite d’être polyvalent et de maitriser différentes disciplines : français, maths, histoire, etc.
Le·la professeur·e de collège et de lycée est spécialisé·e dans une ou deux disciplines (français, histoire-géographie, langues vivantes, etc.). Il travaille en collaboration avec d’autres membres de l’équipe éducative : conseiller·ère principal·e d’éducation, psychologue de l’Éducation nationale, etc.
Comme son nom l’indique, l’enseignant·e-chercheur·euse a deux missions : faire progresser la recherche dans sa discipline et transmettre les connaissances qui en sont issues aux étudiant·es. Il existe deux corps au sein des enseignant·es-chercheur·euses : (professeur·e des universités et maitre de conférence).
D’autres postes permettent d’enseigner : enseignant·e spécialisé·e, professeur·e documentaliste, professeur·e dans l'enseignement agricole, etc. Ceux-ci peuvent être exercés avec un public jeune et parfois avec des adultes.
L’enseignement dans le premier et le second degré nécessite d’obtenir un bac +5. Un master dédié appelé Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF) existe. Il comprend différentes spécialités : premier degré, second degré en sciences technologie santé, second degré en arts lettres et langues, etc.
Il est possible d’y accéder en formation initiale ou en formation continue. Selon la discipline visée, certaines licences seront à privilégier. Pour le premier degré, en revanche, toutes les licences sont acceptées.
Ces formations sont généralement proposées dans des Inspé (Institut national supérieur du professorat et de l'éducation) ou des Isfec (Institut spérieur de formation de l’enseignement catholique).
En revanche, pour devenir enseignant·e-chercheur·euse, il faut impérativement obtenir un doctorat qui correspond à un bac +8. Et pour obtenir ce diplôme, il faudra rédiger une thèse. Durant cette période, la plupart des doctorants bénéficient d’une allocation de recherche.
Puisqu’il s’agit le plus souvent d’emplois publics, ces métiers sont généralement accessibles après des concours : le CRPE (Concours de recrutement de professeurs des écoles) pour le premier degré, le Capes pour le second degré, des concours par établissement pour les enseignant·es-chercheur·euses etc.
Les modalités varient en fonction du concours à passer. Pour être professeur·e des écoles en Bretagne, il faut passer le concours au sein de l’Académie de Rennes. Si vous le réussissez, vous serez affecté e en école maternelle ou élémentaire dans un des départements bretons. En revanche, dans le second degré, le concours est national. Cela veut dire que vous pourrez être nommé e dans d’autres régions.
Pour les enseignant·es-chercheur·euses, il faudra d’abord obtenir une qualification auprès du Conseil national des universités. Dès lors, les concours se feront par établissement. Le nombre de postes offerts est largement inférieur à ceux proposés dans le premier et le second degré.
Il est également possible d’exercer avec un statut de contractuel·le de la fonction publique.